FNACA DE PARIS

LA FNACA DE PARIS

La Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc, Tunisie de Paris créée en 1958 compte 5000 adhérents regroupés dans 20 comités locaux (371 000 adhérents sur le plan national). Les raisons de son existence : Créée en plein conflit en 1958, elle avait pour but de répondre aux préoccupations de milliers de jeunes militaires, appelés ou rappelés sous les drapeaux pour une guerre qui a duré dix années et qui, à cette époque et jusqu’en 1999, ne s’appelait pas par son nom.

Elle agit en faveur de la Paix, en commémorant chaque année le 19 mars 1962, date du « cessez-le-feu » (seule date historique) ayant permis de mettre fin à la guerre d’ Algérie, la mémoire des militaires – nos camarades – « Mort pour la France », dont 754 dans la capitale, et celle de toutes les victimes civiles de cette guerre.

De façon permanente et concertée elle intervient pour que les droits matériels, juridiques et moraux des Anciens Combattants soient reconnus et respectés. Son action parisienne et nationale a été bénéfique puisque par sa mobilisation elle a permis en 1999 que cette « guerre » soit reconnue officiellement par la Nation et que la qualité d’ancien combattant soit accordée depuis juillet 2004, à tous ceux qui ont séjourné au moins quatre mois en Algérie, Tunisie et Maroc.
Elle s’active afin de renforcer les liens de camaraderie de solidarité nés pendant cette guerre. Elle soutient moralement et matériellement les veuves de nos camarades disparus et défend leurs droits. Elle organise des activités culturelles pour ses membres.
Elle développe un important travail de mémoire, en direction des jeunes lycéens, étudiants et de la population pour que nos témoignages servent aux futures générations et pour que ne se reproduise plus jamais un tel gâchis humain. La FNACA affirme son indépendance totale à l’égard de tous les partis politiques et groupements philosophiques ou religieux.

Membre de l’ Union Française des Anciens Combattants (UFAC), la FNACA de Paris siège au sein des Instances de l’ Office National des Anciens Combattants (ONAC) de la capitale avec lequel elle a signé une convention. Elle occupe une place importante au sein de  » l’Union Départementale des Associations d’ Anciens Combattants »(UDAC) de Paris. Elle y assume des responsabilités. Elle entretient aussi d’excellentes relations avec tous les élus de la Capitale, son maire et son responsable chargé des anciens combattants. Par son intervention elle à obtenu depuis 2002 la construction d’un mémorial au cimetière du Père-Lachaise à la mémoire de nos disparus, la gratuité des transports dans la capitale dès 65 ans pour les titulaires de la carte du combattant et l’inauguration d’une place du  » 19 mars 1962  » dans le 12e arrondissement.

Elles proviennent principalement des cotisations de ses adhérents et membres bienfaiteurs ainsi que des subventions qui lui sont attribuées par les collectivités publiques.

Le comité de Paris est géré par un comité départemental élu démocratiquement lors de ses congrès. C’est lui qui désigne les membres de son bureau départemental et les membres de la commission financière. Un règlement intérieur précise les modalités d’application des statuts adoptés en congrès.

 

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